[Temps de travail] Au bonheur de la semaine de 4 jours

La semaine de travail de quatre jours gagne en popularité auprès des entreprises françaises et internationales. Cette réduction du temps de travail vise à améliorer l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, tout en maintenant, voire en augmentant, la productivité et la motivation des employés. Des études montrent que cette approche peut conduire à une meilleure performance globale, car les employés se sentent moins stressés et plus engagés dans leur travail. Cette pratique requiert cependant une réorganisation des processus et une adaptation des systèmes de gestion, notamment des outils SIRH, pour assurer une transition efficace.

Et les collectifs dans tout ça ?
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Même s’ils décident de travailler en collectif, les freelances conservent leur statut d'indépendants. Ils choisissent les projets auxquels ils souhaitent participer et gardent donc une certaine flexibilité dans leur emploi du temps. Cette combinaison de collaboration et d'autonomie permet aux freelances de trouver leur équilibre et de gérer leur agenda comme bon leur semble. Libre donc à eux de s’appliquer la semaine de 4 jours !

[Organisation du travail] Flexible et seul avec du monde

Depuis la pandémie, le télétravail et les modèles de travail hybride se sont largement développés et sont désormais ancrés dans les pratiques organisationnelles de nombreuses entreprises. Le modèle de travail hybride, combinant des jours de présence au bureau et des jours de télétravail, est devenu une norme et rien en 2024 ne remettra en question cette organisation. Les entreprises ont comme défi d’optimiser ce modèle pour répondre aux besoins de flexibilité des salariés tout en maintenant la cohésion et la culture d’entreprise. Cela implique la réorganisation des espaces de bureau pour favoriser la collaboration lors des jours de présence et l’investissement dans des technologies qui facilitent le travail à distance.

Et les collectifs dans tout ça ?

Le développement du télétravail et du travail asynchrone, suite aux mesures de confinement, ont sans nul doute favorisé l’émergence de collectifs freelances. Toutes les entreprises ont appris à travailler avec des prestataires à distance et ont pris goût à la flexibilité et aux nombreux avantages de ce mode de travail. Quant aux freelances, les collectifs leurs permettent de dire adieu à la solitude tout en restant indépendant. Indépendant mais pas solo !

[Management] Les pratiques innovantes pour mieux manager

Face aux évolutions du monde du travail, l’erreur pour les dirigeants et les managers en 2024 serait de conserver un style de management traditionnel. L’innovation managériale vise à créer un style relationnel nouveau qui favorise la collaboration entre managers et collaborateurs, l’épanouissement individuel et donc les performances collectives pour l’entreprise. Nous avons noté certaines pratiques managériales innovantes qui devraient se développer en 2024 : inverser le rapport manager / managé, mettre en place de la gamification dans le management, valoriser les échecs (”la fête de la défaite”) ou encore s'intéresser au ressenti des équipes au quotidien.

Et les collectifs dans tout ça ?

Lorsqu'une mission est attribué à un collectif, celui-ci désigne un chef de projet qui coordonne les efforts de l'équipe et assure la communication avec le client. Le chef de projet est responsable de la répartition des tâches, de l'établissement des délais et de la supervision du travail de chaque membre du collectif. Les pratiques innovantes pour manager ce groupe de freelance ont toute leur place dans un collectif. Et ce d’autant plus que les freelances collaborent à distance.

[Recrutement] Le recruteur augmenté

2024 sera l’année du recruteur augmenté. Le recruteur augmenté c’est celui qui sait exploiter tout le potentiel de la technologie pour pouvoir s’affranchir de toutes les tâches longues et fastidieuses pour se concentrer sur ses missions plus stratégiques, sur les enjeux à forte valeur ajoutée, et sur ce qui fait réellement la différence en recrutement. C’est celui qui a compris que la technologie optimise les process opérationnels pour que l’homme puisse se concentrer davantage sur les décisions. A titre d’exemple, c’est qui utilise l’intelligence artificielle pour le tri des candidatures et l’évaluation préliminaire des compétences.

Et les collectifs dans tout ça ?

En plus d’avoir embrassé les nouvelles technologies, en 2024 le recruteur est au fait des avantages des collectifs. Il sait que faire confiance à un collectif, c’est bénéficier d’équipes qualifiées et d'experts indépendants, ajustables selon ses besoins et disponibles immédiatement. Le recruteur de 2024 a compris l’intérêt de renforcer se équipes avec des collectifs de freelances. En 2024, recruter des talents et gérer ses freelances n'a jamais été aussi simple. Cette nouvelle façon de sous-traiter repose sur une conviction RH forte ; celle de la complémentarité. Dans un collectif, les professionnels indépendants se complètent en termes de compétences et d'expertises. Par exemple, un membre peut être spécialisé dans le développement web, tandis qu'un autre excelle dans le design graphique. En travaillant ensemble, ils peuvent proposer une gamme complète de services : de la création de sites web à l'identité visuelle en passant par la gestion des réseaux sociaux et le marketing digital.

[Diversité et inclusion] La RSE peut-elle changer le monde ?

En 2024, la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises (RSE) s’impose définitivement comme un élément crucial dans la stratégie des entreprises, reflétant une prise de conscience des enjeux sociaux et environnementaux. Les entreprises adoptent des politiques éco-responsables pour réduire leur empreinte environnementale (réduction de la consommation d’énergie, recyclage, promotion des transports verts, investissement dans des technologies durables.)

L’engagement social et l’éthique se traduit par des actions concrètes visant à avoir un impact positif sur la société. Citons par exemple le bénévolat d’entreprise, la signature de partenariats avec des organisations à but non lucratif et les initiatives pour soutenir des communautés locales.

Les entreprises déploient des stratégies RH pour améliorer la diversité au sein de leurs équipes. Cela inclut le recrutement inclusif (mise en place de processus de recrutement conçus pour minimiser les biais et attirer un large éventail de candidats) les programmes de développement de carrière (création de parcours professionnels et de programmes de mentorat pour favoriser la progression de groupes sous-représentés) et la sensibilisation à la diversité (organisation de formations pour sensibiliser l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise aux enjeux de la diversité et aux avantages d’un milieu de travail diversifié.)

Pour garantir l’équité, les entreprises mettent en œuvre des politiques visant à assurer une égalité des chances pour tous les salariés de l’entreprise. La réalisation d’audits pour s’assurer que les salariés sont rémunérés équitablement, indépendamment de leur genre, origine ethnique, ou autres facteurs témoigne de cette réalité. Tout comme la mise en place de politiques garantissant que les promotions, les formations et les opportunités de développement sont accessibles à tous de manière équitable et les politiques anti discrimination.

Un environnement de travail inclusif est celui où chaque employé se sent valorisé et intégré. Pour y parvenir, les entreprises adoptent des approches suivantes : groupes de ressources pour les salariés (groupes de discussion et de réseaux de soutien au sein de l’entreprise), communication inclusive, événements célébrant et reconnaissant la diversité culturelle et sociale des employés.

La diversité, l’équité et l’inclusion s’imposent en 2024 comme des composantes essentielles des politiques RH modernes.

Et les collectifs dans tout ça ?  

Au final, toutes ces valeurs centrales en 2024 témoigne d’une volonté forte ; celle du retour du collectif. En 2024, les dirigeants, les professionnels des RH et les talents devront œuvrer main dans la main pour dessiner un monde du travail où le collectif retrouve sa place. Tout l’enjeu est de recréer du lien dans un monde du travail défini par la distance et l’hétérogénéité des statuts.

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